L'industrie d'élevage et son coût environnemental

Publié le par Marion

               La consommation de viande se voit augmenter en flèche ses dernières années. En 50 ans, elle a été multipliée par cinq, et elle doublera encore d’ici 2050, annonce la FAO. La population s’accroit, la demande progresse, le coût baisse…Afin que son prix soit accessible au plus grand nombre et non réservé seulement aux riches comme autrefois, d’énormes infrastructures sont mises en place. Pour qu’elles soient rentables, on économise sur le bien être animal et la qualité pour privilégier la quantité, sans se soucier du gaspillage. Les animaux, notre santé, et la planète en pâtissent.

              Un rapport de la FAO datant de 2006 et ré-estimé en 2009 est très parlant sur l’impact environnemental de la production de viande et de lait (1). Les infrastructures d’élevage s’étendent sur des kilomètres. Le bétail est entassé en quantité faramineuses dans des enclos aménagés, afin d’être contrôlé et utilisé plus rapidement. En effet, les faire paître dans des collines et les faire transhumer demande de l’espace vert, du temps, et des élevages considérablement plus petits, ce qui est loin d’être rentable pour ces grosses entreprises.

Cela entraîne cependant plusieurs problèmes d’ordre écologique :


          Notre planète n’est pas inépuisable. Si nous ne faisons pas attention, nous seront rapidement à cours de ressources.Nos océans pillés et pollués ne seront plus fertiles ; l’air que nous respirons sera moins pur chaque jour. Les dettes que nous lèguerons aux générations futures risquent d’être lourdes... Nous devons protéger, il nous faut agir. Le minimum que nous pouvons faire, nous devons le faire.

          Evidement le problème doit absolument être vu au niveau politique. La gestion des déchets de nos pays, par exemple, est à revoir. Mais nous avons aussi une responsabilité individuelle : il existe des moyens qui sont à notre portée, qui ont un grand impact et qui nous permettent de jouer un rôle concret dans l’avenir de notre planète bleue. Chacun de nos choix, s’ils sont judicieux, permettent d’aider le monde à changer. Recycler ses cartons, éteindre les lumières lorsque l’on quitte une pièce, fermer le robinet lorsqu’on se brosse les dents… Ces gestes sont loin d’être futiles. La consommation de viande est l’une des plus importantes sources de pollution de notre planète. Réduire sa consommation de viande, voir ne pas consommer de produits animaux du tout, comme ont choisit de le faire les vegan, c’est la soulager peu à peu.

 


(1) FAO Livestock’s long shadow: Environnemental Issues and Options, 2006

(2) http://www.waterfootprint.org/Reports/virtual_water_final_synthesis.pdf

(3) Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, dans Ethique animale, éditions PUF 2008

(4) http://www.worldwatch.org/files/pdf/Livestock%20and%20Climate%20Change.pdf (novembre/décembre 2009)

(5) Le monde, 7 septembre 2008

(6) FAO – Livestock’s Long Shadow - Excutive summary

(7) Smithsonian Institution, Smithsonian Researchers Show Amazonian Deforestation Accelerating, Science Daily Online, 15 Jan. 2002

(8) Vue du ciel n°4 de Yann Arthus Bertrand

(9) zone interdite, 25 octobre 2009

(10) Communiqué de presse du PNUE du 22 juin 2007 (http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=512&ArticleID=5621&l=fr)
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article