De frugivore à omnivore

Publié le par Marion

              Pour une compréhension globale de l’homme et de sa nature, un peu d’histoire naturelle des êtres vivants est nécessaire. Il faut remonter dans le temps, bien loin avant notre ère, afin de visualiser la façon dont l’intelligence de l’homme s’est développée, la façon dont notre consommation de chair animale a prit le pas sur le frugivorisme de nos ancêtres pongidés et la manière avec laquelle elle s’est ancrée dans nos habitudes culturelles, tout cela bien avant que l’intelligence émotionnelle n’ai été acquise dans nos esprits et que notre morale ne puisse remettre ce geste en question.

 

             On pense souvent que grâce à sa consommation de chair animale, la sélection naturelle a entrainé des modifications génétiques le faisant passer de frugivore à omnivore. Ainsi, manger de la viande semble être devenu un acte dépendant de la nature physiologique de l’homme plus que d’un choix de vie.

 

 

            Pour justifier cette nature, on prétend couramment que c’est grâce à la chasse que l’intelligence s’est développée dans les cerveaux des premiers hommes, et que sans la consommation de viande, on n’en serait pas là. C’est en réalité une manière trop simpliste de voir les choses:



          Une nouvelle question semble alors s’inviter dans nos réflexions : l’homme a changé génétiquement à cause de son environnement. Ses besoins vitaux ont-ils changé avec lui ? Est-il physiquement passé de frugivore à omnivore, ayant à présent besoin pour survivre tant de végétaux que de chair animale ?


       2°) Jusqu'à quel point notre corps a-t-il suivi ce changement?

 

 


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