La chasse comme développant l’intelligence de l’homme. Et la femme dans tout ça !?

Publié le par Marion

          « Comme les femmes participaient rarement à la chasse -ayant la charge des enfants et de la cueillette individuelle-, on décréta qu'elles étaient restées des "mineures sociales et culturelles". Décrites comme plus lentes, plus faibles, moins coordonnées ou sujettes à humeurs en raison de leur cycle menstruel, objets sexuels qui perturbent le groupe, les femmes (...) auraient été condamnées tout naturellement à se soumettre aux hommes plus forts, plus intelligents, plus courageux."

          Ce stéréotype de l'infériorité intellectuelle et sociale de la femme des temps préhistoriques a été remis en cause par de nombreux anthropologues et primatologues.

      "Adrienne Zilhman (dans Women un evolution : innovation and selection in human origins, Signs I, 1970) décrit la cueillette féminine d'une toute autre manière: activité dangereuse, exigeant de la part des femmes d'autant plus d'énergie et d'intelligence que celles-ci n'avaient pas les capacités physiques de leurs compagnons. Elles durent pratiquer l'art du ramassage rapide et efficace des plantes nourricières, apprendre à se servir d'outils et aiguiser leur perception du danger. Par dessus tout, les femmes devaient être capables d'une attention soutenue, de manière à satisfaire les besoins de leurs enfants: les protéger, les nourrir, les distraire, les préparer à la vie."

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