Les conséquences du non-maternage

Publié le par Marion

                 Les conséquences du non-maternage ne sont pas négligeables, sur le plan physiologique (le fait d'allaiter est très bénéfique au développement de l'enfant: moins d'allergies, de maladies...),
          "Mais les conséquences majeures du non-maternage sont psychologiques. Elles se retrouvent tout au long de la vie avec des relations parents-enfants difficiles, une forte croissance du recours au soutien psychologique pour les enfants, l'augmentation des dépressions, des suicides et des comportements toxicomaniaques des adolescents, et plus généralement l'accroissement de la violence de la société, dont les racines sont à chercher dans un développement bancal de la capacité d'aimer de nos enfants.
          En effet, en l'absence de maternage, et de prise en compte de leurs besoins et de leur rythmes, les enfants ressentent une carence affective à un âge précoce où ils n'ont pas les ressources nécessaires pour le comprendre et l'accepter. Ce qui est bien logique, puisque c'est justement dans la petite enfance que se fabrique la sécurité affective, qui est le socle de toute la construction de l'individualité.

          Un sentiment profond de frustration s'inscrit alors en l'enfant non materné.
          Cette frustration qui influence le comportement à tout moment est tout à fait visible dans les relations entre enfants au square ou à l'école, incapables de prêter, de demander sans prendre de force, de faire preuve d'empathie au lieu de moquerie.
          Cette frustration se retrouve aussi dans les relations parents-enfants qui sont entâchées d'un besoin permanent de l'enfant de vérifier l'amour de ses parents, d'autant plus s'il ne reçoit que colère et punition en retour de ses provocations.
          Enfin, cette frustration se retrouve chez l'adulte, jamais satisfait de son sort, de plus en plus prêt à tout pour "réussir", de plus en plus individualiste, égoïste et indifférent à la souffrance d'autrui, de plus en plus infantile et irresponsable.
"

           Utopie d'un monde meilleur: beaucoup d'auteurs pensent que l'empathie et la compassion ne peuvent s'ancrer chez l'être humain que lorsque l'on répond aux besoins essentiels des bébés dès la naissance. Ainsi, savoir y répondre lui permet d'être un être compatissant à son tour, et de le transmettre. Peut-être grâce à cela irons-nous vers un monde plus pacifique...

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Peut-être est-ce dans une éducation plus maternante que nos enfants trouveront la compassion que l'on doit aux animaux.




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